« Mieux comprendre le Passé de son village, c’est faciliter la compréhension du Présent afin de pouvoir mieux préparer l’Avenir »

Françoise Vansaingèle, 11 novembre 21, Monument aux Morts de Warcoing

Samedi 22 août 1914, 18h30, sept soldats allemands font leur apparition. Ils s’arrêtent  sur la place  de Pecq : c’est le début de l’occupation allemande…                                                              

Quel était le sentiment des Pecquois ce soir-là ?                                                                                               

Je reprends un passage du document de Jules Jooris repris dans l’ouvrage  « Pecq sous l’occupation » :

 « Il faut avoir vécu ce moment, il faut avoir entendu les pas de ces cavaliers foulant les pavés de nos rues pour pouvoir se donner une idée de ce   que peut souffrir l’homme dans son patriotisme en sentant son impuissance vis-à-vis  d’un ennemi envahisseur. Aussi, notre commune, ordinairement si riante, changea-t-elle de physionomie en un instant. Pour la nuit, l’autorité communale fait afficher une proclamation aux habitants leur recommandant le calme et interdisant les rassemblements de 5 personnes dans les rues…

Un peu comme l’an dernier lorsque nous étions confinés…

Si nos aïeux ont lutté pour notre liberté, nous ne pouvons honorer leur mémoire qu’en restant unis et en veillant à garder à notre pays, si ce n’est une indépendance totale, du moins, la force, la représentativité d’une nation dont les qualités ont toujours forcé  le respect.

Aujourd’hui plus qu’hier, faisons honneur à notre devise nationale :  « L’union fait la force »

Le passage de 2021 vers 2022 nous permet d’espérer sortir de la pandémie pour vivre à nouveau pleinement nos libertés. 2020 et 2021 laisseront derrière nous et à jamais un sentiment de défaite. La trêve de Noël aura-t-elle lieu ?
Que nous réserve 2022 ?    
Il est bien difficile d’avancer une réponse fiable au vu de toutes les incertitudes qui   planent autour de cette crise et de son évolution…                                                                                                                                                           

J’appelle tout un chacun qui collabore au sein de nos 5 villages à former une entité harmonieuse, unie qui s’inscrit non seulement dans une région, dans un pays mais aussi    dans un continent voire dans le monde.

J’en terminerai par une citation :

« Mieux connaître le Passé de son village, c’est faciliter la compréhension du Présent  afin de pouvoir mieux préparer l’Avenir. »

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Que s’est-il passé le 11 novembre 1918?

Vaincus sur tous les fronts, les pays des empires centraux (Allemagne, Autriche…) s’effondrent face aux armées de la Triple-Entente (France, Belgique, Etats-Unis, Italie,…). La nation allemande ne peut plus supporter l’effort de guerre et dès l’été 1918, l’armée allemande recule. L’empereur doit abdiquer et s’enfuit aux Pays-Bas. Un nouveau gouvernement se retrouve à négocier dans l’urgence un arrêt des combats.

L’ampleur de cette guerre qui a duré 4 ans est totalement inédite. Pour la première fois dans l’Histoire, toutes les ressources des Etats impliqués – population, économie, industries – sont mobilisées dans cette « guerre totale ».

Cette mobilisation massive entraîne dès lors des pertes massives. En tout, près de 10 millions d’hommes meurent au combat. Un bilan dramatique qui laisse espérer que le monde ne vivra « plus jamais ça ». Vingt ans plus tard, l’Histoire prouvera le contraire.

Pourquoi le coquelicot?

Depuis près de 100 ans, le 11 novembre est célébré en Belgique, mais également en France, en Serbie au Canada, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Au Royaume-Uni, le coquelicot est le symbole utilisé pour honorer les soldats tombés au combat. Pourquoi cette fleur? Au printemps 1915, les champs flamands qui entouraient les tranchées britanniques étaient remplis de coquelicots.

Le poète et militaire canadien John McCrae leur dédie alors un poème baptisé « In Flanders fields ». « Nous ne dormirons pas, même si les coquelicots poussent. Dans les champs de Flandre », écrit-il. Et cette fleur devient le symbole des victimes de cette guerre.

sources : RTBF info et Le Monde – Extrait de la Newsletter : Dialogue Hainaut – infolettre.province@hainaut.be – du 10 novembre 21